samedi 17 mars 2012

La gratuité des soins d’urgence est effective



« Expliquer les efforts consentis par le gouvernement tchadien par rapport à la gratuité des soins d’urgence », tel est le point de la causerie-débat organisée entre le ministre en charge de la santé et les communicateurs. C’était ce mercredi 25 mai 2011 au CEFOD.


Pour faire la lumière sur la gratuité des soins d’urgence, trois orateurs se sont relayés pour expliquer le bien fondé de cette décision aux communicateurs afin de passer le message à la population tchadienne. Il s’agit du Dr Garba Tchang Salomon, coordinateur de l’Unité de Gestion de la Gratuité des Soins d’Urgence, de M. Hissein Taher directeur de la Centrale Pharmaceutique d’Achat et du Dr Dadjim Blagué.

Selon ces intervenants, la gratuité de soin n’est pas une nouveauté. Déjà en 1977, le gouvernement prenait en charge presque tous les cas cliniques. L’Etat providence a cessé à cause de la crise économique mondiale de ces dernières décennies. Depuis lors, une grande partie de la population tchadienne est confrontée aux sérieux problèmes de santé et le gouvernement conformément aux Objectifs du Millénaire pour le Développement consent assez d’efforts dans la prise en charge des soins d’urgence. Selon Dr Garba Tchag Salomon, le Président de la République Idriss Deby Itno a même instauré en 2007 à Kyabé les soins d’urgences gratuits.

Ces soins concernent entre autres le VIH/SIDA, les fistules, la lèpre, les maladies endémiques, les accouchements et les cas cliniquement avérés. Sont également concernés par la mesure, les urgences gynécologiques et obstétricales, chirurgicales et pédiatriques. Pour tous ces cas, la durée de prise en charge est de trois jours en fonction de l’état clinique.

D’après les intervenants, la gratuité des soins n’est pas seulement une mesure d’allégement des souffrances des populations mais une incitation à retrouver le chemin des hôpitaux construits partout dans le pays. Ils déplorent toutefois la mauvaise compréhension du personnel, l’implication de comité de gestion diversement appréciée, les fiches de stock non utilisées, l’absence de rapports d’activités et l’insuffisance de la sensibilisation. Pour ce qui concerne la sensibilisation, le département de la santé publique sollicite le concours des médias pour une large communication.

Kodibaye Christian

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